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Investir en bourse est un bon moyen de faire fructifier son capital.
Même si suivant les périodes, cette méthode est plébiscitée ou évitée…
Elle reste en tout cas un bon moyen de s’enrichir sur le long terme.
Et de participer au financement des entreprises.
Pour traiter ce sujet important, j’ai choisi de faire 2 articles très théoriques:
- Sur le contenu, ce que vous allez acheter.
- Sur le contenant, ce qui va recevoir vos investissements.
Nous allons donc parler dans cet article du premier sujet.
En nous focalisant sur le contenu, vos investissements eux-même.
Ce que vous pouvez acheter
Nous allons regarder les différents types d’investissements que vous pouvez faire en bourse.
Vous allez voir, ils sont très variés et répondent chacun à des besoins différents.
Je suis sûr que vous connaissez les 3 premiers, peut-être un peu moins les suivants.
Commençons par le plus connu.
Une action, qu’est ce que c’est ?
Pour faire simple, c’est une part de l’entreprise.
La théorie
Le capital de chaque entreprise, est divisé en actions.
Avec elles, vous êtes donc propriétaire d’une partie de l’entreprise.
Ce qui vous donne le droit de vous exprimer sur ses choix et son avenir, grâce aux droits de vote.
Et aussi de profiter de ses bénéfices, avec le dividende.
On peut s’échanger des actions à la bourse.
Le prix est déterminé en fonction de l’offre et de la demande.
Plus l’entreprise a de belles perspectives, plus elle fait de bons résultats ou augmente son dividende. Et plus son cours de bourse sera important.
A contrario, une société qui a investi sur un mauvais marché ou un mauvais produit, avec des résultats en berne ou un dividende en baisse. Risque de voir son cours diminuer.
C’est pour cela entre autre que les valorisations peuvent varier sensiblement en fonction de l’actualité mondiale ou de celle de la compagnie. Il y a également d’autres facteurs, mais nous n’en parlerons pas aujourd’hui.
A noter qu’il est possible d’acheter des actions « nouvelles » et non de « seconde main ». Lors d’une l’introduction en bourse, ou d’une augmentation de capital.
Gagner de l’argent
Il y a deux façons de gagner de l’argent avec des actions.
1) Miser sur le bon cheval, et réussir à vendre plus cher que le prix d’achat.
C’est ce que font notamment les traders.
Si vous achetez au plus bas, pour vendre au plus haut, les bénéfices peuvent être très importants.
2) Profiter des dividendes sur le long terme.
Vous pouvez également choisir de réinvestir ces gains pour acheter de nouvelles actions qui vous donnerons de nouveaux dividendes, et ainsi de suite.
Vous pouvez aussi si vous êtes un investisseur long terme, jouer sur les deux tableaux.
En effet sur des périodes très longues, de 20 à 30 ans.
Il est statistiquement prouvé que les actions prennent de la valeur, sauf en cas de faillite bien sûr.
Ainsi, si vous n’êtes pas pressé, et que vous vendez en dehors d’une crise, vous avez toutes les chances de faire une bonne plus-value.
Si on rajoute les dividendes gagnés tout au long de la période, cela devient vite très intéressant 🙂
Et une obligation ?
C’est une part de dette.
La théorie
Pour se financer une entreprise a plusieurs choix.
Faire des emprunts à la banque, comme vous est moi.
Mais elle a aussi des outils auxquels nous n’avons pas accès. L’augmentation de capital, qui consiste à créer des actions nouvelles. Ou bien la création d’obligations justement.
Lors d’une émission obligataire, la compagnie ou l’Etat émetteur, délivre un titre de créance.
La structure s’engage alors à rembourser l’emprunt à une échéance donnée.
Et dans la majorité des cas à verser des intérêts, autrement appelés coupons.
Prenons un exemple.
L’entreprise « Tout roule » propose une obligation à échéance 10 ans avec un taux nominal de 5% annuel, au prix de 100€.
Pendant 10 ans, elle versera à ses débiteurs 5€ bruts.
Puis à l’échéance, elle remboursera les 100€.
Un investisseur ayant acheté l’obligation lors de son émission à 100€, aura donc au final 150€.
Soit un gain de 50€, auquel il faut déduire les différentes taxes.
Plus une entreprise ou un Etat est mal noté par les agences de notations. Et plus le taux d’intérêts qu’il devra payer sera important.
Les investisseurs n’aiment pas prendre de risque si l’espoir de gain n’est pas important.
D’autre part, si l’émetteur venait à faire défaut, la perte serait un peu moins importante. C’est pour cela que des entreprises très mal notées offrent des rendements à 2 chiffres. En prenant le pari, il est possible de gagner très gros comme perdre une bonne partie de son capital.
Vous devez donc retenir, que plus le rendement d’une obligation est élevé, et plus il y a de risques.
La pratique
Une fois l’obligation achetée lors de son émission sur le marché primaire.
Il est possible de la revendre sur le marché secondaire.
Le prix variera en fonction de la santé de la société.
En effet, si lors de la vie de l’obligation, l’émetteur est au bord de la faillite, le prix va mécaniquement baissé.
Le montant varie aussi en corrélation avec les taux d’intérêts.
Pour faire simple :
- Si les taux montent, le prix baisse.
- Si les taux descendent, le prix augmente.
Ces variations ne vous concernent que si vous voulez vendre ou acheter des obligations pendant la durée de vie de celles-ci.
Si vous en possédez et que vous les gardez jusqu’au remboursement, cela ne vous concerne pas.
Vous le savez peut-être, les fonds euros des contrats d’assurance vie, sont constitués en grande partie d’obligations.
En général d’obligations d’Etats, car elles sont réputées sûres.
Mais aussi, et ça on en parle moins, d’obligations d’entreprises bien notées par les agences de notations.
C’est notamment grâce à ces dernières que certains fonds euros arrivent à servir des rendements importants.
Les entreprises restent encore pour les investisseurs moins sûr que les états et donc elles empruntent plus cher.
Pour diversifier, il y a les Fonds
Ils peuvent être de différents types, OPCVM, SICAV ou FCP pour les plus connus.
Plutôt que d’acheter des actions ou des obligations en direct.
Il est possible de souscrire à des fonds.
Leur fonctionnement est simple.
C’est eux qui choisissent, achètent et vendent les actifs.
Ils font donc l’intermédiaire entre vous et le marché.
Chaque fond a un objectif et une allocation d’actifs qui lui est propre.
C’est pour ça que deux produits qui investissent le même marché n’ont ni les mêmes compositions, ni les mêmes performances dans le temps.
Ce service bien que pratique a quand même un prix.
La société de gestion prélève des frais de gestions sur l’encours que vous lui confiez.
De plus il est possible que vous deviez payer des frais d’entrée quand vous aller acheter des parts du fonds.
Voir même des frais de sortie en cas de revente.
Grâce aux courtiers sur Internet, il est maintenant possible de limiter les frais de gestion et de ne pas payer les deux autres.
Mais ce que certains n’aimeront pas, ce qui fait à la fois la force et la faiblesse de ce genre de produits.
C’est que seul la société de gestion choisi les actifs, leur répartition et quand il faut vendre ou acheter.
Ce qui est très bien quand on est débutant ou que l’on ne veut pas perdre de temps.
Mais ce qui l’est beaucoup moins quand on maitrise le sujet et qu’on veut prendre son destin en main.
Avec les fonds, vous bénéficiez d’un panachage de vos investissements sans que cela ne vous coûte très cher.
Ce qui est une bonne chose si vous avez peu de liquidités mais que vous ne voulez pas mettre tous vos oeufs dans le même panier.
Il serait ainsi dommage de ne pas pouvoir diversifier vos actions ou obligations par faute d’argent.
Avec un fonds, vous investissez directement sur plusieurs dizaines d’actifs différents.
Les fonds peuvent également être intéressants pour d’autres choses.
Notamment pour ce qui concerne les obligations, car ils ont accès à des produits auxquels les particuliers ne peuvent pas souscrire directement. Par exemple les emprunts d’Etats.
Il en va de même pour les actions de sociétés cotées sur des bourses alternatives et donc difficile d’accès.
Ou pour les actions dans des pays étrangers, notamment émergents, où les frais de courtage peuvent être élevés.
Je pense qu’en choisissant bien les fonds dans lesquels on investit, on peut faire de belles performances.
Il faut par contre être très attentif aux divers frais.
Au risque de voir le rendement fondre comme neige au soleil.
Pour tout ce qui est actions Françaises, Européennes ou Américaines, le mieux si vous en avez les moyens, est de les détenir en direct.
Si vous ne le pouvez pas ou ne le voulez pas, alors les fonds sont faits pour vous.
Pour les actions d’autres pays, notamment les émergents, le mieux est de passer par les fonds.
Cela est plus pratique car vous n’avez pas besoin de connaitre en détail un marché qui peut être exotique et difficile à comprendre.
C’est également plus pratique, car les fonds sont côtés en euros et non dans la devise locale.
De plus ils se protègent contre le risque de change, qui peut vite être problématique.
Les Trackers, vous connaissez ?
Egalement appelés Fonds Indiciels ou ETF.
Ils répliquent la performance de grands indices.
Qui peuvent être actions, obligations ou matières premiéres.
Tel que le CAC40 en France, ou le Dow Jones aux USA pour les indices actions les plus connus.
Ces fonds sont gérés de manière passives.
Contrairement à ceux de la partie précédente qui sont actifs.
Ainsi ce ne sont pas une société de gestion et un gérant qui s’occupe du produit, mais des ordinateurs !
Le plus gros intérêt pour vous, c’est que les frais de gestion sont donc très réduits 🙂 .
Ce qui est un point fort, mais également un point faible.
C’est que votre investissement ne dépend pas du choix des humains qui gèrent les fonds suivant leurs convictions.
Mais par des machines qui suivent à la lettre un indice boursier.
En cas de forte hausse ou de crack, les conséquences ne sont donc pas les mêmes.
Il faut savoir que sur le long terme, rares sont les gérants qui arrivent à faire mieux que les indices qu’ils suivent.
Ils arrivent parfois à les battre, mais cela reste marginal.
Ce qui fera donc vos affaires si vous souscrivez à des ETF, car en plus des frais seront moindres et vous ferrez mieux sur le long terme.
Certains experts recommandent donc chaudement les trackers, pour tous les avantages dont je viens de parler.
Alors que d’autres diront qu’un fond diversifié est plus sécuritaire en période de crise.
Pour ma part, je possède les deux.
Mais dans des optiques d’investissement différentes.
Long terme pour les ETF, moyen terme pour les fonds.
Les autres
Il y a également d’autres instruments financiers.
Tel que les certificats, les warrants, les forex, les turbos ou autres.
Mais je n’en parlerais pas, car ce sont des plus ou moins des produits spéculatifs.
Dites-moi dans les commentaires, les différents investissements boursier que vous possédez ?
Crédit photos : Rafael Matsunaga. Andreas Poike x2 , Ken Teegardin .
Comme toujours un très bon article de vulgarisation. J’attends maintenant les articles plus « personnels » quelles actions/fonds as-tu choisi, sur quels critères et pour quels objectifs ?
Merci Didier.
Ca va venir 😉 .
Le prochain article sera sur les différents outils pour investir en bourse : Compte Titre, PEA…
Puis les suivants sur comment choisir les actions, fonds et je donnerais ma manière de faire.
Bonjour !
Bon article ! Cependant, je crois que l’investisseur de 2015 doit avoir compris que fonds et obligations sont justes des choses à ne plus utiliser. Ce sont des véhicules d’investissement qui datent de l’époque où il n’y avait pas internet.
Aujourd’hui il faut investir en direct sur les actions et arrêter d’engraisser les intermédiaires et gestionnaires de fonds, arrêter de permettre aux états occidentaux de s’endetter. Cela nous retombera dessus au centuple !
Michel de Trading-Attitude Articles récents : L’indicateur que j’ai eu tort de ne pas écouter
Salut Michel,
Les obligations ne sont clairement plus une bonne affaire en 2015 vu la faiblesse des taux.
Il y a quelques années c’était différent, et comme la roue tourne ça le sera peut être de nouveau dans 10 ans qui sait 😉
Pour les fonds c’est clair que ça n’a rien à faire dans un PEA ou un CTO, c’est même une hérésie.
Il vaut mieux attaquer les actions en direct ou « au pire » avoir des tracker (ETF).
Dans une assurance vie il n’y a pas trop le choix sauf sur de très rares contrats, mais la question du CTO ou PEA vs AV c’est un autre débat 😀