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Aujourd’hui je vous propose de découvrir un support très pratique et à la fiscalité avantageuse.
Même s’il est plus compliqué à ouvrir qu’un simple livret c’est le placement préféré des Français, et vous allez vite découvrir pourquoi.
Idéal pour l’investissement à moyen ou long terme, il est aussi possible de l’utiliser pour du court terme.
En fait l’assurance vie c’est un contenant dans lequel on peut mettre tout un tas de choses, contenant qui a ses propres règles fiscales.
On peut même dire que c’est un véritable couteau suisse pour l’épargnant !
Comme vous le verrez, l’assurance vie à son propre vocabulaire, composé de mots spécifiques et technique.
Mais je vous rassure tout de suite, ils sont très facile à comprendre, jugez par vous-même 😉 .
Comment ça marche ?
Nous allons commencer par voir ce qui se cache derrière ce nom qui peut vous paraître obscur.
Qu’est-ce que c’est ?
L’assurance vie est une assurance sur la vie, c’est à dire que ce n’est pas une assurance décès qui contre des cotisations verserait une indemnité si vous veniez à mourir.
Au contraire, tant que vous êtes en vie vous pouvez bénéficier librement de votre argent, et à votre mort ce sont vos bénéficiaires qui en héritent. Par contre les fonds disponible sont ceux que vous avez versés durant toute la vie du contrat. Vous ne payez donc pas à fond perdu, l’argent vous appartient à tout moment.
Contrairement à un livret bancaire pour lequel c’est une banque qui détient votre produit, dans le cadre de l’assurance vie, c’est un assureur.
Cet organisme vous assure de toujours bénéficier de votre argent et gère le contrat au quotidien.
Deux types de supports complémentaires
L’assurance vie comporte deux compartiments, le plus connu, les fonds en euros et le second, les unités de compte.
Sur le fonds euros, c’est l’assureur qui prend un risque, celui de garantir votre capital. Celui-ci ne peut pas baisser d’une année sur l’autre. Les assureurs jouent donc la carte de la sécurité en investissant dans des obligations d’Etats ou d’entreprises privées, ce qui entraîne des rendements faibles mais toujours supérieurs à ceux des livrets bancaires.
Pour améliorer le taux les fonds euros, les assureurs créent depuis plusieurs années des fonds euros dynamiques investis plus majoritairement dans l’immobilier ou en actions. A la clé de très bons rendements quand le marché se porte bien, mais aussi des taux plus faibles que les fonds euros traditionnels les moins bonnes années. Mais le capital est lui aussi garantie, votre seul risque est d’avoir 0% de rendement. Pour l’instant ces fonds euros nouvelle génération performent bien sur la longueur.
Les unités de comptes, abrégées UC, sont en général des parts de fonds obligataires ou actions. C’est le souscripteur qui prend alors les risques, les UC peuvent varier à la hausse comme à la baise suivant les marchés financiers.
Les fonds qui se cachent derrière sont des OPCVM, des Sicav et même des SCPI. A noter que de rares contrats propose d’avoir des titres vifs, c’est à dire des actions en direct.
Vu que le capital n’est pas garanti, vous prenez plus de risques, mais le potentiel de gains est lui aussi bien plus important… Pour être précis, l’assureur vous garantit que vous garderez le même nombre de parts, mais c’est la valeur liquidative de la part qui varie, donc si vous avez acheté 2 parts au prix de 100€ l’unité et que la part ne vaut plus que 90€ quelques années plus tard, vous aurez toujours bien 2 parts mais le total ne fera plus que 180€ au lieu de 200.
Les contrats exclusivement libellés en euros sont appelés monosupport, pour ceux avec un fonds euros et des UC on parle de multisupports. Pour les contrats multisupports, il est possible de faire des arbitrages, c’est à dire de changer la répartition de l’épargne entre le fonds euros et les UC, et entre les UC.
Les intérêts sont versés le 31 Décembre de chaque année sur les fonds euros et sont calculées au jour le jour, ce mode de calcul est plus avantageux que le système de quinzaine des livrets. Vous bénéficiez ainsi de l’effet cliquet, votre épargne augmente chaque année et ne peut pas diminuer. C’est ce qu’on appelle les intérêts composés.
Pour les unités de comptes, la revalorisation se fait suivant les fonds chaque jour ou chaque semaine.
Si vous décidez de clôturer votre contrat en cours d’année, la plupart du temps l’assureur valorisera l’épargne du fonds euros au taux minimum garanti (TMG) de l’année en cours. Quant aux UC, il attendra de connaitre leurs valeurs lors de la prochaine valorisation.
Maintenant que nous avons vu les grandes lignes, nous allons nous intéresser plus en détail au mode de fonctionnement de l’assurance vie.
Une souscription et des conditions spécifiques
Le processus d’ouverture d’une assurance vie est similaire à celle d’un produit bancaire, présentation d’une pièce d’identité, d’un justificatif de domicile, d’un RIB… Mais il y a une étape spécifique, celle de la clause bénéficiaire.
Cette clause fait partie des spécificités de l’assurance vie, et à des conséquences importantes que nous allons voir.
La clause bénéficiaire
Cette clause s’exécutera si vous décédez alors que votre contrat n’est pas clôturé, dans ce cas ce sont le ou les bénéficiaires qui vont hériter de votre capital.
Pour déterminer les bénéficiaires, vous avez le choix entre une clause dite standard, elle regroupe la majorité des cas, en désignant le conjoint marié, à défaut les enfants et sinon les héritiers.
Mais vous pouvez et c’est ce que je fais à chaque fois, la personnaliser suivant vos besoins, vous pouvez nommer expressément des personnes, même si elles ne font pas parti de votre famille.
Pour les représentants de votre famille proche vous pouvez dire par exemple « le frère de l’assuré, Yves Dupont ». Au contraire si c’est quelqu’un avec un lien de parenté plus éloigné ou qui n’est pas de votre famille, soyez plus précis, « Fabien Garcia, née le 01/01/1975 à Marseille, domicilié 98 Avenue de la Bourse 44000 Nantes ».
Pour préciser la clause sur votre concubin(e), il est possible de rajouté « le partenaire de PACS de l’assuré » ou pour éviter les soucis en cas de divorce « l’époux non séparé de corps ».
La clause bénéficiaire est exécutée dès qu’une condition est remplie, tant qu’une ne l’est alors on passe à la suivante. Pour chaque condition, vous pouvez choisir la répartition, par exemple 30% au frère de l’assuré, Jean Dupont et 70% pour la sœur de l’assuré, Sophie Martin.
Concernant les enfants, veillez bien à ce que la clause que vous choisissiez, standard ou sur mesure comporte bien « les enfants de l’assuré, nés ou à naître, vivants ou représentés », ce qui permettra à vos enfants non encore née de toucher le capital, ou à défaut vos petits-enfants si jamais leur parents venaient aussi à disparaître.
Même si vous êtes jeune, n’oubliez pas que l’assurance vie est taillée pour le long terme, alors projetez-vous, même si vous n’avez pas encore de petits enfants 😉 .
Ecrire une clause bénéficiaire n’est pas facile car elle vous fait penser à votre funeste destin, mais elle est également très importante. Même si ce n’est pas agréable, j’essaie le plus possible d’être pragmatique et objectif quand je rédige mes clauses sur mesures. Je fais comme si je voulais donner de l’argent à quelqu’un, je me préoccupe donc de la conséquence, mais sans penser à la cause.
La transmission du capital
Il y a une spécificité qui est très avantageuse pour la transmission de capital grâce à l’assurance vie.
Les règles changent suivant que l’assuré effectue les versements avant ou après ses 70 ans.
Comme les sommes sortent de la succession, les règles sont plus dures après 70 ans, l’Etat considérant que l’on tente de diminuer au maximum son patrimoine avant de passer l’arme à gauche.
Avant 70 ans :
Pas d’impôts jusqu’à 152 500 € par bénéficiaire, au-delà, il y a une imposition forfaitaire au taux de 20%.
Pour les gros contrats, au-delà de 700 000€ de part nette taxable par bénéficiaire, le taux d’imposition forfaitaire est de 31,25%.
Après 70 ans :
Exonération d’impôts jusqu’à 30 500 €, pour l’ensemble des contrats du défunt.
Au-delà, ce sont les droits de succession qui s’appliquent, suivant le barème en vigueur. A noter que les intérêts et les plus-values en sont exonérées, seuls les versements sont soumis à ce barème.
Comment épargner de l’argent sur votre contrat
L’assurance vie à ses propres mots pour chaque chose, quand vous mettez de l’argent sur votre contrat on parle de versements complémentaires ou de primes.
Le versement peut être programmé, c’est à dire qu’un prélèvement automatique se fera sur votre compte suivant une périodicité et un montant prédéfinis.
Il y a souvent un montant minimum à verser qui varie suivant l’intervalle entre deux prélèvements. C’est l’option idéale pour vous constituer petit à petit un petit pécule qui vous rapporte plus que le Livret A et qui vous permet de dynamiser vos investissements via les UC.
Le versement libre vous permet d’abonder votre contrat quand vous le voulez, par prélèvement ou par chèque. Le montant minimum est par contre plus élevé que pour un versement programmé.
Il y a toujours un décalage de plusieurs jours entre le versement et l’investissement effectif sur votre contrat, ce délai varie en fonction des supports choisis mais aussi du mode de paiement, chèque ou prélèvement. Toutes ces informations sont disponibles dans les conditions générales de votre contrat.
Lors de chaque versement vous pouvez choisir la répartition de votre investissement. Faites tout de même attention car il y a des montant minimum à attribuer à chaque type de support.
Le processus de rachat et la fiscalité avantageuse
Retirer de l’argent d’un contrat s’appelle un rachat.
Ces opérations bénéficient d’un cadre fiscal dérogatoire qui peut vous permettre de ne pas payer d’impôts au bout de 8 ans de détention.
Les rachats
Un rachat peut être partiel ou total.
Pour les rachats partiels, une somme minimum doit être retirée, et un montant minimal doit rester sur votre contrat.
En règle générale il faut prévoir plusieurs semaines entre le moment où vous faites la demande de rachat et le virement effectif sur votre compte courant. D’expérience on peut tabler sur 3 à 4 semaines.
Une fiscalité accommodante
Quand vous rachetez votre contrat, s’il est en moins-values, vous ne payerez aucun impôt.
Par contre s’il est en plus-values, elles sont imposables suivant l’âge du contrat.
S’il a moins de 8 ans, vous êtes redevable et avez le choix, entre l’impôt sur le revenu, ou le barème spécifique à l’assurance vie :
- Moins de 4 ans : Prélèvement forfaitaire libératoire de 35 %.
- Entre 4 et 8 ans : Prélèvement forfaitaire libératoire de 15 %.
Au-delà de 8 ans, les choses sont bien plus avantageuses.
Vous bénéficiez d’un abattement de 4 600€ pour une personne seule ou 9 200€ pour un couple, pour la somme restante vous pouvez au choix :
- Intégrer vos gains à l’impôt sur le revenu.
- Opter pour un prélèvement forfaitaire libératoire de 7,5%.
A noter que vous pouvez bénéficier de l’abattement chaque année… 🙂
Il y a également des cas d’exonération totale, dans des situations bien particulières que peut subir l’adhérent ou son conjoint :
- Licenciement
- Invalidité
- Mise en retraite anticipée
- Liquidation judiciaire
Comme vous le voyez, la fiscalité est particulièrement attractive après 8 ans, en effet il faut avoir un contrat bien rempli pour avoir plus de 4 600 ou 9 200€ d’intérêts. La plupart du temps, vous ne payerez pas d’impôts. Il est donc important de prendre date le plus tôt possible, c’est à dire ouvrir un contrat d’assurance vie même sans faire de versements complémentaires.
Des prélèvements sociaux sont appliqués sur chaque versement d’intérêts pour les fonds en euros, et lors des rachats pour les UC. Si votre contrat est en moins-values ou que vous avez payés trop de cotisations sociales, dans le cadre d’un contrat dont les UC n’ont pas beaucoup progressées par exemple, vous serez remboursé.
Vous comprenez maintenant pourquoi certains disent souvent à tort, qu’un contrat d’assurance vie dure 8 ans ou qu’il n’est possible de faire des retraits qu’après 8 ans. Ces deux affirmations sont fausses, car il est possible de racheter le contrat avant 8 ans, mais la fiscalité sera plus importante, et il est également possible de garder son contrat ouvert tant que l’on est en vie.
Les avances et sorties en rente
Pour récupérer de l’argent d’une assurance vie, il existe deux possibilités qui sont moins connues mais très efficaces.
Un système de prêt
Il est possible de demander une avance à votre assureur, celui-ci va alors vous prêter une partie de l’argent de votre contrat.
Puis vous le rembourserez comme un crédit normal, l’avantage c’est que vous gardez l’antériorité fiscale et que le taux peut être avantageux.
Chaque assureur a ses propres conditions, les sommes prêtées peuvent continuer à rapporter des intérêts ou non, et le montant prêté ainsi que la durée et le taux peuvent varier.
C’est une très bonne astuce que peu de gens utilisent, qui peut s’avérer très utile si vous avez un besoin soudain d’argent mais que vous ne voulez pas faire un rachat à cause de la fiscalité, ou que vous ne voulez pas toucher à votre contrat.
Des rentes viagères
Une autre corde que possède l’arc de l’assurance vie, est la sortie en rente.
Très appréciée des retraités, elle permet de recevoir sur une périodicité choisie à l’avance une somme d’argent. En convertissant votre capital, l’assureur vous versera alors une rente viagère, c’est à dire tout au long de votre vie. Son montant variera en fonction de votre âge et de la somme disponible sur le contrat.
Un autre intérêt par rapport au rachat est que les rentes bénéficient d’un régime fiscal spécifique, oui encore un autre… 😉
Ce barème est déterminé en fonction de l’âge au moment de la perception la rente. Vous êtes redevable des prélèvements sociaux, et imposé au titre de l’impôt sur le revenu seulement sur une partie de la rente :
- Avant 50 ans : 70 %
- De 50 à 59 ans : 50 %
- De 60 à 69 ans : 40 %
- A partir de 70 ans : 30 %
Des frais à surveiller
Il faut être très vigilant sur les frais.
Alors qu’il existe des contrats sans frais sur Internet, notamment chez les banques en lignes, les contrats des banques en durs eux en sont truffés. Nous allons voir que certains frais sont indolores pour vous et que d’autres vont venir grignoter votre rendement à tout va.
Il y a tout d’abord quel que soit le contrat des frais de gestion.
On en parle très souvent sur les fonds euros mais il ne faut pas oublier qu’il y en a aussi sur les UC.
Quand vous voyez qu’un fonds euros a fait une performance annuelle de 3,5% et que les frais de gestion annuel sont de 0,5%, c’est bien 3,5% qui tombent dans votre poche. Les assureurs communiquent leurs rendements hors frais de gestion mais avant prélèvements sociaux…
Pour les unités de comptes, votre argent est investi sur des supports financiers, votre assureur prélève alors les frais en diminuant le nombre de parts que vous possédez.
L’assureur récupère les frais de gestion du fonds euros juste avant de vous verser les intérêts, une fois par an. Pour les UC, en général le prélèvement se fait chaque trimestre ou chaque année suivant les conditions générales du contrat.
Les contrats des banques en durs ou des compagnies d’assurances traditionnelles prévoient majoritairement des frais sur versements.
Si ces frais sont de 2% et que vous donnez 100€, alors seulement 98€ seront réellement investis, le reste va dans les poches de la banque et de l’assureur.
Il faut donc être très vigilant, car à taux des fonds euros identiques, un contrat avec frais de versements ne rattrapera jamais un autre sans frais.
Si par contre le contrat avec frais sur versements a un rendement supérieur, vous pouvez après une longue période de 25 à 30 ans réussir à l’égaler et le dépasser mais il faut pour cela un véritable écart de plus de 0,3% tout au long de la période, autant dire que ça sera très compliqué.
Heureusement, les contrats disponibles sur Internet ne comportent pas ce genre de frais.
Sur certains contrats, vous pouvez avoir des frais de retraits, donc dès que vous voulez racheter en partie ou totalement votre contrat vous allez payer. Ce n’est pas très fair-play mais il est important de prendre cette variable en compte, car le rendement sera alors très vite réduit sur les contrats ouvert depuis peu d’années. Les frais de retraits tendent à disparaitre, on ne les trouve pas sur les contrats Internet et très rarement dans le monde physique.
Les produits des banques traditionnelles et des assureurs contiennent aussi souvent des frais d’arbitrage.
Du coup à chaque changement de répartition, des frais seront prélevés sur l’argent qui change de support. Suivant votre assureur cela peut être une somme fixe, un pourcentage du montant arbitré ou un mélange des deux. A noter que certains contrats prévoient 1 arbitrage gratuit par an, mais pour les contrats Internet les arbitrages sont gratuits.
Des options gratuites ou payantes peuvent également vous être proposées.
Les plus connus sont la répartition automatique, l’investissement programmé, l’investissement progressif, le stop loss, dynamisation et sécurisation des plus-values. Nous reparlerons en détail de ces options dans un futur article.
Comment les contrats sont-ils distribués ?
Les contrats d’assurance vie sont majoritairement distribués par des banques, pour le compte de leur propre assureur, qui est en fait une filiale de la banque.
Il y a également les assureurs de la vie de tous les jours, ceux qui proposent des assurances habitation ou véhicule par exemple, et il y a même des mutuelles, qui vendent des assurances vies maison.
La distribution se fait aussi par l’intermédiaire de courtiers ou de conseillers en gestion de patrimoine indépendant (CGPI), ces derniers fournissent en général des contrats de différents assureurs. Et certains contrats sont exclusivement distribués via ces deux acteurs.
Pour les contrats en ligne, c’est plus contrasté.
Il y a des acteurs de la banque en ligne comme Fortuneo ou BforBank qui commercialise des contrats d’assureurs de leurs groupes. Et d’autre comme Boursorama ou ING qui distribue des contrats d’un assureur tierce, en l’occurrence Generali.
Enfin, il y a une multitude de courtiers qui distribuent des contrats avec ou sans frais, et qui pour la deuxième catégorie sont plutôt pas mal.
Du coup on retrouve souvent les mêmes assureurs mais avec des contrats différents, le fonds euros est alors identique, mais les frais de gestion peuvent varier, tout comme le nombre d’UC disponibles et les options de gestion.
Comparer les contrats entre eux ?
Comme nous venons de le voir, il y a plusieurs facteurs qui rentrent en compte.
Vous pouvez comparer les contrats en suivant cet ordre :
- Frais de versement et de retrait
- Performance du fond en euros
- Frais de gestion
- Diversité et nombre des UC
Comme nous l’avons vu, les frais de versements, et dans une moindre mesure car ils sont moins fréquent de retraits, viennent amoindrir la performance de votre placement sur le long terme, essayez tant que possible de prendre un contrat avec peu voir pas de frais du tout.
Pour le fond euros, n’hésitez pas à regarder l’historique sur au moins 5 ans, pour voir s’il performe chaque année ou si c’était juste l’année dernière. Il est important de voir sur le long terme si l’assureur fait de bons ou de mauvais choix.
Même si les performances des fonds euros sont communiquées net de frais de gestions, il est important de regarder leur montant, car à taux égal l’un peut être bien plus « taxé » que l’autre. Il faut donc être vigilant à prendre un contrat dans la moyenne, car si le taux plonge, ces frais de gestion resteront identiques et votre rendement va en pâtir.
Si vous souhaitez investir sur les UC, il est important de regarder le nombre de supports disponibles mais également leur diversité : fonds actions, fonds obligataires, SCPI, monétaire, titres vifs, etc…
Les contrats internet partent donc avec une bonne avance grâce à leur frais réduits, à la performance de leurs fonds euros et grâce à la diversité de leurs UC.
Vous pouvez être tenté mais avoir peur de souscrire en ligne, je vous rassure, ces contrats sont assuré par de grands assureurs qui distribuent également des produits dans le monde physique. Je pense notamment à Generali, 1er assureur vie d’Europe, à Suravenir du Crédit Mutuelle Arkéa et à Spirica une filiale du Crédit Agricole.
Le mode de distribution par Internet leur permet de faire des économies d’échelle, et ils redistribuent ces gains aux assurés, c’est comme pour la banque en ligne en fait 🙂
Mon conseil
Je pense que depuis plusieurs années, les meilleurs contrats se trouvent sur Internet et dans les banques en ligne Boursorama et Fortunéo en particulier.
Chez Boursorama l’assureur est e-cie vie, une filiale de Generali dédiée à Internet.
Les 2 fonds euros proposés sont solides et font de bonnes performances sur la durée, l’un d’eux est même exclusif à cette banque. Les frais sont minimes, les UC bien choisies et l’interface de gestion est agréable.
Quant à Fortunéo, c’est sa maison mère le Crédit Mutuel Arkéa qui assure le contrat via sa filiale Suravenir. Mêmes remarques que pour Boursorama, mais les 2 fonds euros sont ici plus performants.
Ces deux contrats sont accessibles dès 300€ pour le premier versement pour le 1er et 500€ pour le second, je les possède tous les deux depuis plusieurs années et j’en suis toujours aussi satisfait 🙂
Même si vous ne voulez pas encore les abonder, il est très utile comme nous l’avons vu de prendre date pour bénéficier du cadre fiscal très avantageux de l’assurance vie.
Si vous avez envie d’en essayer un des deux, je peux vous parrainer chez l’une des deux banques en ligne. Vous toucherez en plus une prime de bienvenue et un chèque cadeau. Pour cela il vous suffit de remplir le formulaire disponible sur la page parrainage.
Nous avons vu tout au long de cet article les grandes lignes de l’Assurance Vie, je préparerais des articles sur des points plus précis ou plus techniques pour vous expliquer en détail le monde de fonctionnement de ce produit 🙂 .
Dites-moi dans les commentaires ce que vous pensez de l’assurance vie ?
Crédit photos : Kai Strandskov , John Fowler , Koen Schepers x2, Mark Weston .
Bonjour Marc,
Ton article est très bien fait. Je me suis beaucoup documentée depuis plusieurs semaines, et tu réponds à certains points de détails qui restaient opaques.
L’an dernier, nous avons souscrit deux assurances vie pour mes loustics, mais nous avons été insuffisamment conseillés, et il est vrai que je n’y connaissais rien. Je me sens plus armée et plus forte depuis que je me documente et que j’ai pris en main mes finances.
J’ai une petite question: j’ai souscrit un plan épargne retraite il y a 10 ans chez un assureur qui a taux de rendement de 2,5% garanti. Je pense racheter ce contrat et le placer sur une assurance vie. Est-ce une bonne idée?
Je vais également mettre l’argent des livrets des gamins sur des AV.
Enfin, encore merci!!
Bonjour Cindy,
Merci ! J’ai essayé de faire un article complet mais qui ne soit ni plus technique ni plus long, pas facile 😉
C’est très bien que vous ayez eu le réflexe ton compagnon et toi d’ouvrir des AV (Assurance Vie) pour vos deux loustics 🙂
Après si ce sont des AV de banques avec frais de versements et rendement au ras des pâquerettes, tu as intérêt à ne plus les abonder et attendre qu’elles aient 8 ans.
Et en parallèle tu pourrais ouvrir une AV sans frais en mettant ton compagnon puis tes enfants à parts égales entre eux, et ton mari pourrait aussi ouvrir une AV en mettant toi puis les enfants en bénéficiaires. Ca permet de croiser et surtout si un jour le destin se retourne contre vous, que celui qui reste ne soit pas démuni.
Pour ton plan épargne retraite, le taux de 2,5% garanti me parait pas mal, dans le sens ou en 2013 les meilleurs AV ont fait 4% et le taux moyen des fonds euros est de 2,7%. Donc avec tes 2,5% tu es juste un peu dessous de la moyenne.
Et vu que les taux risques d’encore baisser sur les années qui arrive… je pense que ton contrat pourra au final être une pépite 😉
Du coup je pense que tu devrais le garder, quitte à ne plus faire de versement, juste pour voir ce que ça donne. Et si les taux continuent de baisser, tu auras tout gagné !
Mais de rien 😉
Merci pour cette article vraiment très intéressant et fort utile!
J’ai une petite question concernant les frais de gestion des AV en UC: hormis les frais de gestion prélevé par l’assureur, est ce qu’il y en plus un prélèvement fait par les SICAV mis sur l’AV?
Merci d’avance pour la réponse?
Bonsoir Arntrader,
Effectivement, suivant le distributeur du contrat et l’assureur, il peut y avoir des frais de gestion en plus de l’UC, il peut même y avoir des frais d’entrée parfois. Ce qui peut venir très vite diminuer en rendement par rapport à un PEA par exemple.
Sur Internet, il est courant de ne pas payer les frais d’entrée, et d’avoir des frais de gestion moins cher quand des les contrats « physiques ».
Merci pour la remarque, je l’incluerais dans un futur article 😉
Super article, vraiment complet (je suis CGPI et vraiment j’ai été bluffé donc bravo).
La difficulté pour l’épargnant c’est surtout de choisir le ou les contrats les plus adaptés à son profil et à ses projets.
Et là c’est clairement la jungle car des centaines de contrats existent et tous ne se valent pas…
Prenons un exemple: le fonds en Euros à capital garanti. Tu l’as dis la moyenne 2013 est d’environ 2,7 % mais il y a des écarts considérables entre les contrats:
Le rendement le plus faible est de 1,80 % chez Groupama.
Le plus élevé est de 4,75 % chez La Mondiale (fonds en Euros Eurocit’ sur le contrat d’assurance-vie Pierre de Soleil):
http://www.touslesplacements.com/contrats/pierre-de-soleil/
Un tel écart ça fait réfléchir !! Il ne faut donc pas choisir à la légère.
Merci beaucoup pour ce commentaire qui me fait très plaisir 🙂 !
Comme tu le dis, la question du choix de son assurance vie est très importante, surtout quand on s’engage sur le long terme.
Il faut un assureur solide qui gère bien son/ses fonds euros.
A bientôt,
Marc.
J’ai toujours entendu parler d’assurance-vie sans vraiment m’y intéresser.ça vient peut être du fait que je m’estime encore trop jeune pour mourir 😀 .
Ton article est très détaillé et bien expliqué. Je comprends enfin le mécanisme qu’il y a derrière ce mot.
Bonjour Alima,
C’est vrai, c’est toujours plus dur de se projeter quand on est jeune 😀 .
Par contre on n’est jamais trop jeune pour prendre date 😉 .
Explication très complète! Bravo!
Un détail sur les UC, en comparant l’assurance vie ING et Boursorama, on remarque que c’est toutes les 2 Générali.
Sauf que chez Boursorama de nombreux fonds sont accessibles, alors que chez ING seuls un faible nombre sont disponible.
L’un vous laisse totalement autonome alors que l’autre souhaite vous faciliter le travail.
Chacun de ses distributeurs visent un cœur de cible différent. Et donc ont une approche différente.
Information qui peux être utile si vous souhaitez investir très diversifié.
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Merci David 😉 .
Très bons résumé, je n’aurais pas fait mieux !
Il y a plusieurs cœurs de cibles d’un assureur à l’autre. e-cie Vie (Générali) par exemple et Suravenir.
Puis entre distributeur du même assureur, ING et Boursorama dont tu fais référence également.
Comme je le dit dans l’article, il y a plusieurs choses à prendre en compte. Frais de gestions, nombre d’UC, rendements.
Pour choisir le contrat qui nous convient le plus. Car le contrat idéal n’existe pas 😀 .
Marc Burlet Articles récents : Et si vous changiez de fournisseur d’énergie pour faire des économies ?
Et même qui convient le plus à notre objectif!
Car comme pour une action, on a pas la même finalité pour tout les contrats.
J’ai perso un contrat ING que j’aime bien car il y a un choix restreint donc rapide à faire pour se diversifier.
Et chez Boursorama j’aime bien, car le choix est large.
En plus à Boursorama, y a le mandat de gestion à partir de 1.000€, ça permet d’aller dans du risqué même sans compétence! (d’ailleurs j’ai souscrit au mandat! 🙂 )
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