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Même si nous avons vu que la relation avec votre conseiller bancaire est importante, cliquez-ici pour accéder à l’article.
Il ne faut pas non plus lui faire confiance aveuglement et accepter tout ce qu’il vous propose.
Crédit photo : rchughtai
Nous allons voir dans cet article que votre intérêt n’est parfois pas le sien et vice-versa. Dans de futurs articles, sur les différents produits bancaires, je vous donnerais plus de détails
Un vendeur avant tout
Je pense que vous vous en doutez, mais il est toujours bon de le rappeler.
Votre conseiller de clientèle est aussi un vendeur. Il écoute vos besoins, vos projets pour vous conseiller le produit le mieux adapté à votre situation.
Néanmoins, il est commissionné pour les ouvertures de produits, et les versements sur des existants. Vous allez me dire que certaines banques se targuent de ne pas rémunérer les conseillers, c’est vrai, mais ces même banques imposent des objectifs. Donc d’un côté comme de l’autre, votre chargé de clientèle aura tout intérêt à vous faire souscrire aux produits de son établissement.
Vous avez sans doute déjà remarqué qu’on vous demande si vous avez un Livret A, un Livret de Développement Durable, un CEL ou un PEL. Pour vous connaitre et savoir si vous fréquentez d’autres établissements. Mais surtout pour essayer de vous en vendre un.
C’est d’autant plus flagrant pour les assurances. Il est très fréquent qu’on vous demande si vous êtes satisfait de telle ou telle assurance, si vous voulez en changer, payer moins cher… J’ai même eu une conseillère qui a essayer de me forcer la main en m’imprimant des simulations sans que je n’ai rien demandé et en me disant “vous voyez, vous ferrez 5€ d’économies, bla bla”. Autant vous dire que courtoisement mais fermement je lui ai dit que je préférais garder mon assurance actuelle même si je payais plus cher car j’avais de bien meilleure garanties dont j’avais besoin.
Pour ne plus être importuné, je n’hésite pas à dire à mes conseillers que je n’aime pas du tout être démarché par téléphone ou lors de mes rendez-vous en agence pour souscrire un produit. Et qu’au contraire je n’hésiterais pas à demander si j’ai un besoin. Eh bien, figurez-vous qu’ils l’ont tous bien pris.
Pourquoi ? Parce qu’au lieu de perdre beaucoup de forces pour essayer de me vendre un produit que je risque de refuser à 99%. Ils savent que lorsque je viendrais avec l’envie d’ouvrir un nouveau produit j’accepterais à ce moment facilement la proposition qui me sera faite. Nous sommes donc dans une approche gagnant-gagnant.
Des intérêts parfois divergeant
La personne qui s’occupe de vous a besoin pour sa commission et/ou ses objectifs de réaliser par exemple, X ouvertures de PEL, et Y dizaines de milliers d’euros de versement sur de l’Assurance Vie en une semaine.
Si vous allez la voir à ce moment-là pour lui parler d’épargne, il y a de fortes chances qu’elle vous propose un des deux produits cités précédemment. Même si dans votre cas l’ouverture d’un Livret A aurait mieux répondu à vos besoins.
Je ne dis pas que tous les conseillers sont comme cela. Mais comme pour tout vendeur, il y en a de bons et de mauvais. Ce sont des êtres humains comme nous, la pression d’un supérieur ou un besoin d’argent peut les pousser à être moins regardant sur ce qu’ils vous conseils.
Autre exemple, vous avez envie d’une assurance vie car après vous être renseigné sur le produit, vous trouvez qu’il correspond à un besoin d’épargne. Vous en parlez à votre conseiller qui va vous proposer un produit maison. Les frais de versements sont de 4%, les arbitrages payants et les frais de gestion élevés, un rendement médiocre. Il vous propose alors si vous avez plus de fonds, un meilleur contrat, avec moins de frais et un rendement un peu meilleur mais qui reste en dessous de la moyenne.
Hélas, vous ne savez pas que sur Internet vous pouvez trouver une multitude de contrats avec 0% de frais de versements, des arbitrages gratuits, de faibles coûts de gestion et un rendement excellent. Ouvrir un contrat Internet serait dans votre intérêt. Mais votre conseiller ne vous en parlera jamais car il doit vendre ses produits maison.
La seule façon de voir si la proposition qui vous est faite vous correspond et répond à votre demande, est de s’y connaitre un minimum.
Pour résumer
Un chargé de clientèle subit des pressions extérieures. Même s’il peut être un formidable allié, ses intérêts peuvent diverger des vôtres. Ses conseils ne sont donc pas tout le temps altruistes et désintéressés.
Il vous est nécessaire de vous former un minimum. C’est pour cela que j’ai créé ce site, pour vous livrer ce que je pense de la gestion financière personnelle et vous donner toutes les cartes pour vous en sortir
Dites-moi dans les commentaires si vous aussi vous trouvez parfois que votre conseiller agit plus pour ses intérêts que pour les vôtres ?
Recherches utilisées pour trouver cet article :
- exemple de lettre pour sa conseillere bancaire qui ne ne repond pas a ses messages
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Aller, une petit histoire de conseiller financier.
Je renégocie actuellement mon prêt. Voici des bribes d’échanges hallucinants qu’on peut avoir avec son conseiller.
Moi : les taux sont bas en ce moment, je voudrais renégocier (avec vous en priorité pour éviter de changer de banque, mais s’il le faut j’irai voir vos voisins).
Conseiller : OK, je vous propose 3,59% variable capé 1.
Moi : mais, sur le web, je vois que les taux sont en dessous de 3% pour mon cas.
Conseiller : Oui mais, avec nous vous continuez le prêt ou vous en étiez, avec les autres vous repayez les intérêts depuis le début.
Moi : Quoi ? il me reste 75000 €, à 3,59% je vais payer 220 € d’intérêt le premier mois, puis un peu moins, etc. A 2,90% je vais payer 180 € le premier mois. Tout ça ça fait une différence de 40 € en votre défaveur.
Conseiller : Ah non monsieur, avec la concurrence, vous aller repayer les intérêts depuis le début de votre prêt en 2009.
Moi : Ah, ça vient de sortir ? Faites une simulation voir ?
Conseiller : OK […] Ah, oui, il semble que vous ayez raison. Je vais vérifier auprès de mon directeur…
20 min plus tard.
Conseiller : vous aviez raison, mais nous, on ne vous fait pas payer les pénalités de remboursement anticipé.
Moi : ça tombe bien j’ai profiter des 20 min pour faire une simulation Excel. Vos 3,59 % sans pénalités, ça mène exactement aux 2,9% du marché avec les pénalités. J’ai l’impression que chez vous quelqu’un sait mieux calculer que vous et donne le taux de renégo ile poil pour couvrir les pénalités que j’aurais chez vos concurrents.
Néanmoins, si je vais voir vos concurrents, je suis sûr qu’ils vont faire un effort pour m’avoir comme client. Si vous faîtes un effort de 1000 € par rapport à votre offre, je reste.
Conseiller : Bon, je vous rappelle dans 8 jours.
21 jours et 15 relances plus tard.
Conseiller : je vous propose 3,63% variable capé 1.
Visiblement, elle a oublié que je lui avait demandé 1000 € par rapport à 3,59%. Je lui ai renvoyer un mail (sans réponse depuis 10 jours) et je suis en pleine négo avec la concurrence.
Salut Quentin,
Ton histoire c’est vraiment du lourd !
Ça montre que les conseillers en plus d’être de mauvaise foi, sont pour certains pas très bien formés.
L’année dernière je me suis fait traiter de menteur car j’assurais à un conseiller que son assurance vie à 2,80% était très mauvaise et que j’en avait une en ligne à plus de 4%…
J’espère que tu trouveras bien mieux ailleurs 😉
Il est assez normal que les conseillers bancaires cherchent à vendre des produits qui ne sont pas nécessairement dans l’intérêt du client. La démarche adoptée où tu expliques que tu n’aimes pas le démarchage est vraiment intéressante :).
Merci 🙂
Je ne pensais pas que ça marcherais, mais en disant clairement que s’ils m’appellent pour me vendre des produits je changerais de crèmerie, ça fonctionne très bien… 😉
Salut,
Article intéressant. C’est essentiellement pour les raisons que tu cites que je suis aujourd’hui dans une banque 100% en ligne.
Avec Boursorama je suis pépère 🙂
Salut,
Oui sur une banque en ligne le conseiller c’est toi donc plus de soucis 😉
Je pense que la relation avec son conseiller peut être saine, mais il faut trouver le bon et clairement mettre le holà.
Effectivement, ne pas faire confiance aveuglément est la base de tout contrat commercial!
Au passage, suite au fait que j’ai refusé l’assurance vie que voulait me vendre ma conseillère en lui disant qu’elle était en bas du marché, elle m’a avoué, qu’elle ne pouvait plus rien pour moi, je n’était pas un client habituel, car je connaissais trop le domaine.
Ca rassure sur ce qu’elle vend aux autres clients…
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Oh que oui !
Et il arrive même que certains banquiers ne connaissent pas des produits tel que le PEA…
Ça me fait quand même peur au final, et je suis content d’avoir assez d’expertise pour me débrouiller seul 🙂 .
Expertise que je partage avec vous via ce blog 😉 .
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