Les parts sociales des banques mutualistes ou comment ĂȘtre sociĂ©taire

Les banques mutualistes proposent un placement atypique.

Elles permettent Ă  leurs clients d’acheter des parts sociales.

Parts des sociales banques mutualistes

Les clients en question deviennent alors sociétaires de la banque.

En échange ils ont le droit à des avantages et à une rémunération.

 

 

Etre sociétaire

Quand vous achetez des parts sociales dans une banque mutualiste vous devenez sociétaire.

 

Ce statut particulier par rapport aux autres clients vous donne accĂšs Ă  plusieurs choses.

Vous pouvez assister aux assemblées générales et voter les différentes résolutions proposées.

Vous ĂȘtes donc plus impliquĂ© dans la vie de votre banque qu’un client lambda.

 

D’une banque mutualiste Ă  l’autre la structure et le mode de fonctionnement sont diffĂ©rents.

Vous pouvez trouver sur le site internet de chacune d’entre elles plus d’explications sur ces deux points.

Dans la majoritĂ© des cas vous devenez sociĂ©taire d’une caisse locale plus ou moins grandes.

Et l’ensemble des caisses locales forme la caisse rĂ©gionale qui est la banque Ă  proprement parler.

C’est la caisse rĂ©gionale qui commercialise les produits et rĂ©alise les opĂ©rations bancaires pour le compte de ses clients.

 

Etre sociĂ©taire vous permet de bĂ©nĂ©ficier d’avantages diverses sur le plan bancaire ou de participer Ă  des Ă©vĂ©nements.

Vous pouvez ainsi avoir accĂšs Ă  des taux d’intĂ©rĂȘts avantageux pour vos prĂȘts ou Ă  des comptes sur livrets mieux rĂ©munĂ©rĂ©s.

Il est Ă©galement possible d’avoir une carte bancaire spĂ©ciale ou des remises sur certains frais bancaires ou sur des produits.

Mais le plus gros avantage reste le dividende annuel que génÚre chaque part sociale que vous possédez.

 

 

Devenir sociétaire

La seule façon de devenir sociĂ©taire est d’acheter des parts sociales dans une banque mutualiste.

 

Chaque Ă©tablissement mutualiste ouvre une partie de son capital Ă  ses clients.

Ces parts sociales restent donc disponibles tant qu’elles ne sont pas toutes vendues.

Si la banque veut de nouveaux sociétaires elle devra distribuer les parts de ceux qui partent ou faire une augmentation de capital.

C’est pour ça qu’il n’est pas toujours possible de souscrire Ă  des parts sociales toute l’annĂ©e.

Suivant les banques il est possible de devenir sociĂ©taire toute l’annĂ©e, seulement lors d’opĂ©rations de courte durĂ©e ou tant que toutes les parts ne sont pas acquises.

 

Le prix de la part et le nombre minimum qu’il faut souscrire sont fixĂ©s par chaque Ă©tablissement.

Ces valeurs ne sont pas cotĂ©es sur le marchĂ© et n’ont cours que dans la banque qui les commercialise.

En contre partie le prix de la part ne fluctue pas ce qui assure une certaine sécurité aux clients.

Le vrai risque de perte en capital est une faillite de la banque mutualiste mais il est trĂšs improbable…

 

Vous pouvez devenir sociétaire de plein gré lorsque vous voulez souscrire à ce placement.

Ou la banque peut l’imposer lors de l’ouverture d’un compte ou de la souscription d’un prĂȘt.

Si vous voulez ensuite acheter plus de parts vous pourrez le faire comme bon vous semble jusqu’Ă  la limite fixĂ©e par l’Ă©tablissement.

 

 

Le dividende

Ce placement procure un dividende annuel aux porteurs de parts sur le mĂȘme principe que les actions.

Dividende des parts sociales

 

C’est l’assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale Ă  laquelle participe les sociĂ©taires qui dĂ©cide du dividende aprĂšs proposition du conseil d’administration.

Le dividende est fonction du rĂ©sultat comptable de l’exercice de l’annĂ©e Ă©coulĂ©e et il ne peut pas dĂ©passer une limite fixĂ©e par la loi.

Elle correspond aux taux moyen de rendement des obligations des sociĂ©tĂ©s privĂ©es, vous trouverez plus d’informations concernant cette loi sur Legifrance.

Il n’y a par contre pas de limite minimum et le rendement peut donc ĂȘtre nul mais ce n’est pas arrivĂ© pour l’instant.

 

Chaque banque a ses propres conditions sur la rémunération des parts, la date de versement du dividende ou les rÚgles à respecter pour en bénéficier.

Vous devez donc bien vous renseigner auprĂšs de votre conseiller lors de la souscription pour Ă©viter d’avoir des surprises.

Le rendement peut ĂȘtre diffĂ©rent dans une mĂȘme banque mais dans 2 caisses locales diffĂ©rentes car elles sont indĂ©pendantes entre elles.

La premiÚre année vous serrez rémunéré au prorata du temps de détention, au jour, à la quinzaine ou au mois suivant la banque.

 

Une autre façon de gagner de l’argent est l’augmentation du prix de la part sociale.

Les nouvelles souscriptions se font alors au nouveau prix et la valeur des titres déjà acquis est revalorisée.

Dans de rares cas il est mĂȘme possible d’avoir des parts gratuites mais ces opĂ©rations financiĂšres restent marginales.

 

Dans certaines banques seuls certains types de parts sociales donnent droit à une rémunération.

Le vis peut mĂȘme aller jusqu’Ă  imposer l’achat d’un quota de parts rĂ©munĂ©rĂ©es en fonction du nombre de parts non rĂ©munĂ©rĂ©es que vous avez.

Il est Ă©galement possible dans certains Ă©tablissements d’avoir des parts qui rapportent plus que les autres en contre partie d’une durĂ©e minimum de dĂ©tention imposĂ©e ou plus importante.

Vous devez donc ĂȘtre vigilant sur ces diffĂ©rents points pour ĂȘtre certain de faire un bon placement.

 

 

La vente

La vente de part sociales est tout aussi codifiĂ©e que l’achat et les rĂšgles changent Ă©galement d’une banque Ă  l’autre.

 

Certains Ă©tablissements permettent la vente Ă  n’importe quel moment alors que d’autres fixent une fenĂȘtre de sortie aprĂšs l’assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale.

Il est Ă©galement possible comme nous l’avons vu qu’une durĂ©e de dĂ©tention minimale soit imposĂ©e.

Toutes ces contraintes jouent sur la liquidité du placement qui oscille de faible à élevée suivant les banques.

 

MĂȘme si on ne pense pas forcĂ©ment Ă  la sortie quand on souscrit un produit vous devez poser cette question Ă  votre conseiller.

Cette donnĂ©e est trĂšs importante car elle peut remettre en cause le placement dans sa globalitĂ© s’il ne correspond plus Ă  vos attentes.

Si vous ĂȘtes devenu sociĂ©taire pour pouvoir faire un prĂȘt, une clause peut Ă©galement vous contraindre Ă  ne pas cĂ©der vos parts tant que le crĂ©dit est en cours.

 

De maniĂšre gĂ©nĂ©rale c’est la caisse locale de la banque qui va racheter vos parts sociales.

Mais comme pour la vente il peut y avoir une limite Ă  ne pas dĂ©passer pour rĂ©aliser l’opĂ©ration…

C’est ici non pas le capital maximum mais le minimum qui pourra bloquer la vente.

Dans ce cas vous devrez attendre soit que le capital remonte avant de vendre soit trouver une personne qui veut acheter vos parts.

Pour cette derniĂšre option vous serrez obligĂ© de patienter jusqu’Ă  la tenue de l’assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale qui se prononcera pour ou contre la transaction.

 

 

La fiscalité

N’oublions pas un point trĂšs important les impĂŽts

 

La fiscalité dépendra du type de compte dans lequel sont placées vos parts sociales.

GĂ©nĂ©ralement la banque propose un compte titre (CTO) sans frais dĂ©diĂ© aux parts sociales ou un « compte parts sociales » qui n’est autre qu’un compte titre avec un autre nom.

C’est moins connu mais le PEA peut lui aussi abriter des parts sociales dans certaines banques, par contre cela vous impose de dĂ©tenir votre PEA dans cet Ă©tablissement.

 

Vous serrez taxĂ© comme pour les dividendes d’actions et en fonction du type de compte, CTO ou PEA dans lequel se trouvent les parts.

La fiscalitĂ© des dividendes d’actions au sein d’un compte titre et la moins avantageuse mais le dividende est tout de suite versĂ© sur votre compte courant.

Le PEA est une enveloppe fiscale trĂšs attrayante dont les gains ne seront imposĂ©s qu’en sortie et suivant l’Ăąge du produit.

 

Durant la détention le prix des parts sociales peut augmenter dans ce cas vous serrez imposé comme pour les plus-value de valeurs mobiliÚres avec un CTO et en sortie avec un PEA.

Si le prix reste identique alors tout sera transparent fiscalement et vous ne payerez rien du tout.

 

 

Tirer le meilleur parti de ce placement

Ce placement est intéressant pour les personnes qui cherchent à diversifier leur patrimoine.

Ou qui sont obligĂ©es de souscrire Ă  ce produit pour avoir accĂšs Ă  un prĂȘt immobilier par exemple.

Tirer le meilleur parti des parts sociales des banques mutualistes

 

Il ne faudra pas perdre de vue que la liquiditĂ© de ce placement n’est pas garantie et qu’elle varie d’une banque Ă  une autre.

Vous devez donc avoir suffisamment d’Ă©pargne de prĂ©caution pour pouvoir faire face en cas de coup dur.

Et ne pas considĂ©rer les parts sociales comme de l’Ă©pargne mais vraiment comme un placement non liquide.

 

Plus qu’un placement purement financier les parts sociales vous permettent de participer Ă  la vie de votre banque.

Notamment lors de l’assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale de votre caisse locale ou vous pourrez rencontrer des reprĂ©sentants de la banque et d’autres sociĂ©taires.

Lors de cet Ă©vĂ©nement vous pourrez Ă©galement voter pour les rĂ©solutions prĂ©sentĂ©es par le conseil d’administration.

Contrairement aux actions ou les droits de vote sont proportionnels au nombre de titre dĂ©tenu, chaque sociĂ©taire ne possĂšde qu’une seule voix quelque soit le nombre de parts qu’il dĂ©tient.

Cette rĂšgle calquĂ©e sur le monde mutualiste est une trĂšs bonne chose car un petit porteur a autant de poids qu’un gros.

 

En Ă©tant sociĂ©taire vous pourrez Ă©galement profiter d’opĂ©rations commerciales spĂ©cifiques.

Tel que des prĂȘts Ă  taux plus faibles ou des livrets mieux rĂ©munĂ©rĂ©es que ceux proposĂ©s aux autres clients.

Certaines banques permettent aussi de reverser de l’argent Ă  des associations locales Ă  chaque utilisation d’une « carte bancaire sociĂ©taire ».

 

Pour tirer le meilleur parti de ce placement vous devrez vous renseigner avant la souscription pour ne pas avoir de mauvaises surprises.

Vous pourrez ainsi savoir si toutes les parts sociales que vous achetez permettent de toucher un dividende.

Et vous connaitrez le montant minimum de part Ă  acheter la premiĂšre fois et les suivantes et surtout comment faire en cas de revente.

 

 

Dites-moi dans les commentaires ce que vous pensez des parts sociales de banques mutualistes et si vous en possédez ?

Crédit photos : Ervins Strauhmanis, jacki-dee, Wendy Nelson.

9 plusieurs commentaires

  1. ï»ż
    Avant toute chose bravo pour l’explication, c’est vraiment intĂ©ressant. Par contre il a un point que je voudrais vous demander: Vous avez dit que: « la liquiditĂ© de ce placement n’est pas garantie ». Voulez vous dire par lĂ  qu’il pourra y avoir un moment ou je pourrai perdre tout mon argent investi? Ă©videmment en cas de coup dur?

    • Bonjour Sandrinah,

      La liquiditĂ© concerne le temps qu’il faut pour vendre ce placement et toucher son argent.
      Dans certaines banques tu peux attendre plusieurs mois pour vendre tes parts et donc si tu as besoin d’argent c’est pas top.
      Dans d’autres le dĂ©lais est de quelques semaines seulement. Le mieux c’est de demander cette information Ă  ton conseiller si tu souhaites acheter des parts sociales.

      Je te rassures il ne concerne pas la perte en capital 😉
      La seule possibilité de perdre ton argent est une faillite de la banque.
      Ce qui est possible mais trĂšs improbable.

      Marc.

  2. Merci beaucoup Marc, votre réponse me rassure beaucoup.

  3. Bonjour
    Comment forcer une banque à revendre mes parts sociales ? Quelles sont les lois qui nous protÚgent contre le « refus » de la banque de revendre mes parts en priorité ? Quels sont les recours juridiques ?
    Ma banque « refuse » depuis 2 ans de revendre mes parts alors que je suis en dĂ©couvert depuis 2 ans… Elle a manifestement plus d’intĂ©rĂȘts Ă  freiner la vente, puisqu’elle se fait un bĂ©nĂ©fice monstrueux sur les agios de dĂ©couvert…
    Merci d’avance pour vos rĂ©ponses.

    • Bonjour,

      Vous ne pouvez pas « forcer » une banque mutualiste à vendre vos parts sociales.
      Les processus d’achat et de vente et notamment les dĂ©lais Ă  attendre sont dans les status, je vous encourage Ă  les lire.
      De plus vous n’ĂȘtes pas prioritaire, les diffĂ©rentes ventes se feront au mĂȘme moment.

      Ce n’est pas parce que vous ĂȘtes en dĂ©couvert que cela changera quelque chose dans la vente de vos parts sociales.
      C’est deux sujets n’ont pas de lien entre eux.

      Croire que les clients débiteurs sont une aubaine pour les banques est en fait une légende urbaine qui est fausse.
      Au contraire les banques prĂ©fĂ©reraient avoir cet argent dans leurs caisses car elles pourraient l’utiliser pour d’autres activitĂ© plus lucratives ou pour renforcer leurs fonds propres (notamment Ă  cause de BĂąle III).
      J’en avait d’ailleurs parlĂ© dans cet article.

      Le mieux pour vous est donc de lire les status ou de les demander Ă  votre banque.
      Ainsi vous pourrez connaitre le délai nécessaire pour pouvoir vendre vos parts sociales.
      Et mĂȘme vĂ©rifier qu’il n’y a pas de clauses qui empĂȘcheraient une cession pour X ou Y raison.
      Si votre banque ne respecte pas ses propres rĂšgles vous pourrez escalader votre demande au service client au lieu de passer par votre conseiller.
      En dernier recours le mĂ©diateur de votre banque pourra vous donner raison si vous ĂȘtes dans votre droit.

      • Merci beaucoup pour votre rĂ©ponse. Je vais regarder les statuts. Je vais mĂȘme regarder s’il n’y a pas des clauses permettant de vendre les parts malgrĂ© tout (par exemple en cas de dĂ©cĂšs, d’invaliditĂ©, de chĂŽmage….) un peu comme pour l’intĂ©ressement des salariĂ©s (autrement dit : l’inverse de « empĂȘcher une cession pour X raison »)
        Mais je n’y crois pas trop…
        Qu’en pensez-vous ?

        • Dans les 2 banques dans lesquels j’ai des parts sociales, il ne me semble pas qu’une clause oblige la banque Ă  les rembourser pour des Ă©vĂ©nements exceptionnels.
          C’est par contre indiquĂ© comment faire et le dĂ©lais que va prendre le processus de vente.
          Dans certaines banques il faut compter jusqu’Ă  plus d’un an entre la demande et la vente effective.

          Il y a quelques annĂ©es certaines banques mutualistes obligeaient Ă  souscrire Ă  des parts sociales lors de la rĂ©alisation d’un prĂȘt immobilier.
          Avec le temps ce phĂ©nomĂšne tant Ă  diminuer mais c’est peut ĂȘtre pour ça que votre banque refuse la vente de vos parts.
          Dans ce cas il faudra attendre la fin du prĂȘt immobilier ou le faire racheter par un autre Ă©tablissement.

          Qu’est-ce que vous a annoncĂ© votre conseiller quand vous avez demandĂ© Ă  vendre vos parts ?
          Il vous a parlĂ© d’un dĂ©lais ? Vous a dit que ce n’Ă©tait pas possible, si oui pourquoi ?

          Tenez-moi au courant 😉
          Marc.

  4. Bonjour,

    J’ai des parts sociales de la banque CrĂ©dit agricole depuis un an. Ma question est : si ma banque fait faillite, elle ne peut pas utiliser mon Ă©pargne Ă  hauteur de 100.000€ mais elle peut m’obliger, Ă©tant solidaire de ma banque, de payer « ses dettes » ou autres ?

    Merci d’avance pour votre rĂ©ponse.

    • Bonjour AurĂ©lie,

      C’est une trĂšs bonne question !

      Pour commencer le Crédit Agricole (CA) est composé de caisses régionales.
      Donc en cas de faillite ça ne serait pas le CA qui ferait défaut (au moins dans un premier temps) mais votre caisse régionale.
      Dans le pire des scĂ©narios l’ensemble du CA venant Ă  la rescousse de cette caisse pourrait dans des cas dĂ©favorables faire dĂ©faut lui aussi.
      Comme c’est la plus grande banque de France (ou 2Ăšme suivant les annĂ©es) il y a de grandes chances pour que plusieurs autres banques du pays et de la zone euro fassent Ă©galement faillite…
      Et in fine le systĂšme tout entier.

      Dans ce cas-là, peu importe votre situation se sera trÚs compliqué !
      D’autant plus que le Fonds de Garantie des DĂ©pĂŽts et de RĂ©solution (FGDR) mĂȘme s’il assure 100’000 € par compte n’a assez d’argent en rĂ©serve qu’en cas de faillite d’une petite banque… pas d’une grande et encore moins du systĂšme en entier.

      Laissons ce scĂ©nario noir de cĂŽtĂ© pour traiter des parts sociales 🙂
      En cas de faillite de votre caisse régionale vous perdrez seulement votre investissement.
      J’ai lu sur certains sites que l’on pouvait ĂȘtre solidaire Ă  concurrence de X fois le capital investi, personnellement je n’ai jamais vu ça dans les statuts des banques dans lesquelles je suis sociĂ©taire.
      N’hĂ©sitez pas Ă  demander Ă  votre banque le prospectus visĂ© par l’AMF pour ses parts sociales pour connaitre toutes les conditions et voir quelles conditions s’appliquent Ă  votre investissement.

      Bonne journĂ©e 😉
      Marc.

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